Contrairement à la photographie argentique, en numérique on se rend vite compte des effets catastrophiques d'un mauvais dosage du flash : sujet surexposé, fond sous-exposé, contrastes excessifs ...
On trouve de nombreux modèles de flashs: intégrés au boîtier ou externes, maîtres ou esclaves, avec ou sans fil ...
Leurs performances sont remarquables à de nombreux égards : TTL, synchronisation rapide sur second rideau, nombre-guide élevé, temps de charge réduit, batterie externe ...
Les Flashs Cobra permettant un dosage manuel de la puissance sont, à mon sens, relativement onéreux pour l'amateur.
Si l'on est un tant soit peu bricoleur, il est possible de modifier un ancien flash afin de pouvoir en régler la puissance.
Cela équivaut à pouvoir sélectionner son nombre-guide. Pour quelques euros, on trouve ce genre de flash sur les brocantes ou sur les sites de seconde main.
La transformation consiste à ajouter un interrupteur rotatif à plusieurs positions, 5 à 6 idéalement, et le même nombre de résistances.
Si on manque de place dans le flash, on peut placer ce matériel dans un petit boîtier annexe et le relier au flash par un câble fin et une fiche de type "Jack".
Principe de fonctionnement
Même les flashs les moins sophistiqués possèdent une cellule optique qui mesure la lumière réfléchie par le sujet et permettent ainsi de doser la puissance de l'éclair. La résistance électrique de cette cellule de type photorésistance varie avec la lumière.
En anglais, on parle de LDR pour "Light Dependent Resistor". Un petit volet masque la cellule en dehors du mode automatique.
Le but de la modification est de substituer une résistance fixe à la cellule optique du flash , ce qui correspond à une lumière réfléchie bien précise et répétitive malgré les changements d'éclairement du sujet. L'interrupteur rotatif, ou rotacteur à 6 positions permet de choisir la puissance souhaitée.
Selon le schéma ci-dessous, la dernière position rétablit le mode automatique, donc sans réduction de puissance. Si, au lieu de la LDR à cette dernière position du rotacteur, on ne place aucune résistance ou une résistance supérieure à 100kΩ, la puissance du flash sera toujours maximale.
L'espace disponible dans un flash pour accueillir les composants étant limité, il faut choisir un rotateur miniature (axe Φ3mm) et des résistances de 125 mW.
Réalisation
A titre d'exemple, pour un flash dont le nombre-guide annoncé est de 22, mais qui fournira souvent 16 dans la réalité, les résistances proposées donneront respectivement :
Attention : ne jamais ouvrir un flash sous tension car la tension présente aux bornes du condensateur avoisine les 400 Volts !
Résultat final avec un flash annulaire



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